Robert Cadot
ARTISTE PEINTRE
Approche symboliste
contemporaine
PARCOURS ARTISTIQUE
Peintre depuis 1975, j’ai réalisé quelques centaines de tableaux et
plusieurs expositions, solo et en groupe, au Québec ainsi qu’à
l’étranger. Parmi les principaux projets réalisés jusqu’à présent il y a
:
- Habiter la forêt jusqu’à ce qu’elle
m’habite (depuis 2010), un monde où les arbres servent de
relais à l’essentiel. Les stances captées par la forêt devraient pouvoir
nous parvenir avec un minimum d’écoute;
- Livres et mondes
sous-jacents (depuis 2010), les livres y occupent l’avant-plan
de paysages éthérés, ou d’intérieurs aux cloisons décloisonnantes. Des
citations s’y profilent, des croisements s’opèrent entre des pages
choisies;
- Sur les traces de Caïssa
(2014-2019), toiles proposant des échiquiers projetés dans différents
espaces;
- Les visiteurs (2008-2021),
explorateurs, chercheurs ou bien migrants, en quête d’écoute des
éléments, et de refuges parfois;
- Hommage à l’ukiyo-e
(2008-2020), hommage à cette évocation du monde flottant et éphémère tel
qu’exprimé par les maîtres de l’Ukiyo-e;
- Pots de fleurs, tourbillons et
autres extravagances (2008-2019), étude de la mouvance des
fluides dans l’espace, et le regard pressenti des fleurs sur cette
mouvance;
- Rencontre (2003-2007),
parcours s’imprégnant de l’histoire de l’art, s’en inspirant pour créer
des recoupements entre divers grands maîtres. Ici sur l’herbe de Manet
s’allongent les amants de Utamaro, ailleurs se côtoient Ucello,
Géricault et Hokusai, là Goya livre Picasso, ailleurs encore Modigliani
visite El Greco, et Léonard de Vinci fréquente Andy Warhol… C’est une
refonte d’éléments classiques, investis pour mettre en perspective un
petit musée imaginaire légèrement surréaliste. Ce processus
d’appariement m’avait permis pour ainsi dire de « suivre à la trace »
des œuvres en vérité beaucoup plus intemporelles qu’anciennes, et
d’établir des points d’ancrage entre elles pour tenter d’articuler un
regard autre sur celles-ci;
- Courbes droites
(1997-2009), une étude de la transparence et de la réflexion;
- D’heures en heures
(2000-2003), rouleaux de toiles aux extrémités ayant la forme de
papyrus;
- Les portes secrètes
(1995-2000), langage pictural plus architectural et plus ludique grâce à
l’apport d’éléments mécaniques;
- Le secret de l’île
(1992-1995), une vingtaine d’œuvres aux formes irrégulières axées autour
de la symbolique de l’île, invitation au voyage dans l’univers de
certains mythes et légendes;
- Tarokado (1986-1990),
vingt-deux grandes toiles et cinquante-six dessins sur la thématique du
tarot;
- Les verres volants
(1982-1985), exploration de la transparence et d’univers
surréalistes.
Un fil relie sans doute ces projets contigus, une intention tenace,
celle d’ouvrir une fenêtre sur l’intemporalité. Des plans fluides, des
personnages souvent très chimériques, une terra incognita, une géométrie
parfois aléatoire, habitent donc mes surfaces comme des éléments de
calculs jetés sur un tableau fait d’hypothèses.